FINALLY (NP 4/4)

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2010 Juin 16, Londres quartier de Marylebone
Aylin, à elle même :
Je n’aurai peut être plus le temps de tenir un journal de bord, ce n’est pas vraiment un journal intime ou peut être que si, je n’ai pas envie de reconnaître que j’ai besoin d’écrire mes pensées comme une collégienne qui est trop pudique pour le dire à haute voix, ou alors je pense que j’omettrait des détail en le racontant, mon récit serai modifié par les réactions de l’interlocuteur.
Je suis à Marylebone, quartier très sympa de Londres, ça change de notre vieux Lincoln Street, quand je dit aux gens que je viens de la bas, ils me regardent tous avec des yeux ronds, me demandant comment j’ai fait pour y survivre. Et bien justement le mot est juste très chère, on y vit pas, on y survit.
Quand je pense que j’y ai laissé ma mère, mais aurai-je dû l'emmener avec moi? Je n’aurai pas pu, car même moi, je ne me suis pas emmené seule ici.
J’y repense encore à cette nuit là, cette nuit ou ma vie à changée, elle à prit un tournant décisif sans que j’y soit préparée. Il était là et il a posé son regard froid sur moi, une jeune fille qui ne croyait pas à grand chose, je n’ai su pourquoi que très tard, mais c’est comme si j’était malade du cancer.
J’était malade. Malade de me faire chier, malade ne trouver aucun sens à ma vie, m’interdisant de rêver et d’avoir l’arrogance de croire que je valait mieux que ça. There’s no place like London, avec tout ce rêve qui n’est que fumée, ta destinée que tu semble voir au coin de la rue qui n’est qu’un rat aussi noir que ton espoir de sortir d’un endroit pareil.
Qui aurai cru que ma destinée viendrai chez moi comme un voleur.
Je ne me dis pas super intelligente mais je crois avoir eût la sensation, ce jour la qu’il fallait que j’aille avec lui, un raisonnement vraiment pas réfléchi et dangereux pour la jeune ado que j’était, mais ça c’est bien passé Dieu merci. Il fallait être au bout du rouleau pour se laisser enlever me direz vous, vous avez raison, vous n’avez que trop raison. Je ne suis q’une ingrate irresponsable et je pense l’être encore.
Je ne sait pas si je l’aime mais j’en ai besoin pour vivre. Je ne connait pas l’amour, mais si c’est ça c’est plus fort que je n’osait l’ésperer, un couteau à double tranchant, on lumière tellement brillante qu’elle nous aveugle.
Dites moi si ça l’est, informez moi. 
Je le cherche des yeux, son regard glacial qui ne demande qu’à fondre, et j’ai l’espoir d’être celle à qui incombe cette tâche, ce sera la moindre des chose de faire ça pour cette personne qui m’a donnée envie de vivre, de profiter, de ne pas avoir honte de vivre en fait.
Pas certaine qu’une vie avec lui me conviendrai, pas certaine que lui en ai envie, est ce qu’il m’aime?Mais de quel amour s’agit il? J’ai l’âge d’être sa fille après tout, il aurai peu être aimé en avoir une…
Tu réfléchi trop Aylin.
"-Aylin. Cet écho, c'est dans ma tête?
J’en frissonne encore, j’aime qu’on dise mon nom, qu’il le dise, qu’on prenne soin de moi, qu’on me violente, que je prenne soin des désirs de cet homme, comme une récompense pour avoir posé les yeux sur moi. Qui aurai pu penser que je puisse éprouver du plaisir ça? La fière Aylin n’était pas heureuse, cacher ses émotions derrières des rires forts et des  crises de nerfs, ça me fatigue.
J’ai découvert un nouveau sens à ma vie et ça tombe bien, nous partons pour Moscou, il est temps que je valorise ce que j’ai appris, je vais penser à moi maintenant, mon vrai moi pour changer.

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